basastral

BasAstra(l)

installation

A l’intérieur d’un module de 16 mètres carré au sol sur 3 mètres de haut, nous expérimentons poésie-sonore, métaphore spatiale, ascension aérienne. Quatre enceintes diffusent un montage audio, incantation vouant la dissolution. Glossolalie, bruitisme, flux poétiques habitent le lieux où l’on entre en se baissant; la porte possède ses mesures. Au centre, un cube de 65 centimètres d’arête siège presque dans le vide. Espace pur, dimensions de l’absence, ce cube en miroir sans tain abrite 12 arêtes en néon et diffuse par réfraction/réflexion un horizon lumineux d’espace ab infinitum. Air bruyant et vif se diffuse, mime élévation, éther mauvais, paysage mental où se dérèglent sens et proses. BasAstra(l) est une expérience, pose la question du Mal, écriture nécessaire mais irrécouvrable.

https://youtube.com/watch?v=dulYqpBrk_g%3Ffeature%3Doembed

Autour de Basastra(L)


Situation des choses ouvertes et fermées. Nous qui de nos sens épelés, brisons intégralement d’électriques écumes les traces ou fragrances de notre asymétrie radicale. Ci-gît le creux du sacré. Transept de l’esprit. Existants condamnés transpercés par lumière d’où sonnent vertiges prisonnier. Nous sommes des reliques de lumière obligée. Structure des passages où l’objet se mute en pure panique. Cultes-larves-qui débordent. Ether mauvais, extérieur soluble, des limites nécessaires tombent en renaissant, vivre l’enfer enfin parfois. Le brûlot quotidien ou rare, où logique se floute,est une volée de nuages, Basatra(L) est un appel – ouvert- à l’étripage du discret. Je-ne-sais-quoi de sommé. Une chose est soumise à sa finitude et à cet appel à/de la discrétion. Question de plis à structure partielle.

De l’appel de cette essence de/à l’apparaître (fait d’être fait) se dresse néant en son trop-plein, magma dispersant figures mouvante de l’Autre, plastiqueur d’essence. Les forces gravent, aggravent l’esprit par attraction/répulsion.

Basatra(L) est un langage qui tel, renvoie à l’autre et à lui-même. On ne peux dire la langue sans la langue. Autant ne dire rien. Aussi nous gravitons autour. Nous soutenons que le fou, le saint, l’halluciné, la pute ont un accès privilégié à l’Être en tant que cliquetis sans verbe, gâchette du non-être prenant place, car ils sont prompts à la fonte du réel. Bref à la solution/dissociation, sacrement de leur personne.

« Le pute vous aime aussi »

épiphanie ma psyché – Basasta(L) – I/IX/MVII